La Communauté de Communes s’inscrit dans une démarche de qualité de service et de proximité. La collectivité intervient dans les domaines de l’enfance/jeunesse, la petite enfance, l’action sociale, le développement économique, la voirie, l’environnement… Pour répondre efficacement aux besoins des 16 000 habitants et entreprises, la Communauté des Communes du Bazadais est structurée autour de plusieurs pôles :
- le pôle ressources
- le pôle services à la population
- le pôle développement et attractivité du territoire
- le pôle technique
La collectivité emploie plus de 160 agents, répartis sur une vingtaine de métiers.
Animatrice un jour, animatrice toujours !
Karine DOUGET
Directrice de l’Accueil de Loisirs et du périscolaire de Grignols
La joie de vivre des enfants est communicative. C’est sourire aux lèvres et avec bienveillance que Karine accueille les parents et les enfants chaque matin à la Maison de l’enfance de Grignols.
Une passion qui dure !
Elle « baigne » dans le monde de l’animation depuis toujours. En poste depuis près de 20 ans dans la même structure, elle s’y est épanouie et a gravi les échelons. D’abord saisonnière pour les vacances, puis animatrice, elle obtient le BAFA. Elle trace son chemin en tant qu’adjointe du directeur grâce à un BAFD. Il y a quelques mois, elle candidate pour prendre le poste de direction et la suite de l’histoire, vous la connaissez… Une belle évolution de carrière ! C’est aujourd’hui en tandem qu’elle gère la structure, avec Vanessa AUZERIC. Elle jongle entre tâches administratives et animation, qu’elle ne veut surtout pas laisser de côté. D’ailleurs le saviez-vous ? C’est la seule femme directrice d’un accueil de loisirs de la collectivité. Son expérience et sa rigueur lui permettent de s’imposer dans les réunions parfois très masculines.
Ce que j’aime, c’est le contact avec les enfants. Ils sont tellement naturels et spontanés. Ils ne trichent pas.
L’animation, un métier qui demande de l’imagination
Karine et son équipe redoublent d’imagination pour créer des activités originales : décors, jeux, sorties… Être à l’aise avec des pinceaux comme des feutres, l’animation requiert de la patience et de la pédagogie. Il s’agit d’accompagner les enfants en dehors du temps scolaire. C’est une prolongation de l’éducation au quotidien. Chaque activité répond à un objectif pédagogique.
On leur apprend des choses, mais ils nous apprennent beaucoup aussi.
Plus comme avant
Karine avoue que le métier d’animateur a bien changé. Un choc de générations dira-t-on ! Les enfants n’ont plus les mêmes occupations, ni les mêmes centres d’intérêts. Les écrans et Internet se sont invités dans nos quotidiens. Aussi, Karine et son équipe ont pour mission de replacer les enfants dans un contexte adapté à leur âge.
La covid a totalement changé notre emploi du temps et nos méthodes de travail. Elle vient jouer les trouble-fêtes et oblige les animateurs à devenir « gendarmes » des bons réflexes sanitaires. Depuis maintenant 2 ans, les équipes s’adaptent aux protocoles.
Malgré les années qui passent, notre objectif est resté le même : donner du bonheur aux enfants et qu’ils profitent de leur temps libre pour s’épanouir.
Les meilleurs souvenirs
Elle confie que c’est en partant en séjour l’été qu’elle redécouvre les enfants et partage de réels instants de complicité.
Une responsable pleine de ressources
Delphine HOUGAS
Responsable des Ressources Humaines
La fonction publique, elle connaît !
C’est à la mairie de Langoiran qu’elle a fait ses armes. Elle a exercé plusieurs postes au service administratif, culturel, social… et a grimpé les échelons. Delphine a changé d’air et a rejoint la Communauté de Communes Captieux-Grignols en 2009 en tant que chargée des ressources humaines. Ceci explique cela ! Elle fait preuve de polyvalence et maîtrise plusieurs domaines de la fonction publique. Un réel atout pour comprendre le quotidien des agents et leur cadre de travail.
Au service des autres
Le service des ressources humaines est ce que l’on appelle un « service support » qui collabore avec toutes les équipes de la collectivité. De ce fait, Delphine connaît bon nombre d’agents. Plus de 160 tout de même ! Les sollicitations des services sont nombreuses et variées : gestion de carrière, maladie, recrutement, masse salariale, social, annualisation du temps de travail, contrats… Rigueur, écoute et patience sont de mise pour solutionner des situations très différentes. Il est parfois nécessaire d’accompagner les agents afin d’harmoniser des pratiques professionnelles et construire des outils de gestion pour optimiser un service. De temps à autre, ce sont les mairies du territoire qui font appel aux conseils du service ressources humaines.
C’est d’autant plus enrichissant de travailler avec des agents investis dans leurs fonctions et qui s’épanouissent dans leurs métiers.
Un travail d’équipe
L’équipe des ressources humaines s’est constituée au fil des années et s’est étoffée. Ce sont aujourd’hui 4 agents aux côtés de Delphine, qui supervise leurs missions. La prévention a toujours fait partie de la culture de la collectivité. Preuve de l’évolution permanente des métiers, un cap a été franchi en confiant cette tâche à un agent dédié. Des ateliers de prévention des risques psychosociaux ont été mis en place depuis 2021. Ces formations sont à destination de tous les agents de la collectivité et permettent d’aborder des sujets de fond comme la gestion du stress, la communication ou encore la prévention routière.
Nos priorités sont la sécurité, l’accompagnement et l’évolution des agents au sein de la collectivité.
Veiller au grain…
Telle la vigie du navire, Delphine veille à la conformité des procédures internes avec les dispositions législatives et réglementaires. Au fil des années, le cadre légal impose aux agents des ressources humaines d’être pointus dans leurs connaissances. Ainsi des réseaux se sont constitués pour échanger sur des sujets techniques. Delphine collabore à l’échelle du Sud-Gironde mais également au niveau régional.
Le temps fort
En cette période de covid (qui dure depuis 2 ans), Delphine navigue entre les commandes de masques, la mise à jour récurrente des protocoles sanitaires, le recensement des agents positifs à la Covid et les solutions de remplacement des agents. Le mot d’ordre : s’adapter à toutes les situations !
Celle qui murmure à l’oreille des bénéficiaires
Laëtitia LABECOT
Assistante administrative du secteur d’aide à domicile de Bazas
Arrivée en août dernier, Laëtitia LABECOT a pris ses fonctions au Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS) en tant qu’assistante administrative. Elle est avant tout à l’écoute des séniors et de leurs besoins.
Je viens au travail avec le sourire. J’aime mon métier.
Pas en terre inconnue
Après plusieurs expériences professionnelles parfois décevantes, Laëtitia aspirait à rendre service aux autres et à revenir à une fibre sociale. C’est aujourd’hui chose faite ! Elle accueille le public du CIAS et assiste Sophie RICHARD dans ses fonctions de responsable de secteur d’aide à domicile. Toutes deux se connaissent de longue date et avaient partagé le même employeur il y a quelques années.
Je la connais et elle me connaît. Nous travaillons avec les mêmes objectifs et exigences.
Un métier humain avant tout
Le service d’aide à domicile intervient auprès de 600 bénéficiaires, dont 200 environ sur le secteur de Bazas. Certains diront que les bénéficiaires de l’aide à domicile sont parfois un public exigeant. Pour Laëtitia, il n’en est rien. Elle fait preuve d’empathie et d’écoute. Au fil des mois, elle a tissé des liens avec certains bénéficiaires.
Une bénéficiaire centenaire m’appelle régulièrement pour discuter. La dernière fois, elle n’arrivait pas à retrouver son fait-tout. C’était une raison parmi tant d’autres pour discuter.
Les agents du service d’aide à domicile gèrent avant tout de l’humain. Ils sont souvent le rare lien avec le monde extérieur aux côtés des familles. La communication entre les agents de terrain et le bureau est essentiel et permet de personnaliser les prestations pour répondre aux besoins de personnes fragiles.
Des journées bien remplies
Tenir le standard est loin d’être sa seule mission. Elle ajuste les plannings des aides à domicile et bénéficiaires en lien avec la responsable de secteur, vérifie les prestations, accompagne les aides à domicile dans les démarches administratives… Laëtitia dira qu’elle n’a pas le temps de s’ennuyer. Les appels sont nombreux et les plannings sont modifiés régulièrement.
Je peux compter sur mes collègues des autres secteurs. Nous sommes une équipe soudée et nous nous entraidons si besoin.
En voilà un qui ne roule pas des mécaniques !
Au gré des saisons, les services techniques parcourent le territoire de long en large et même en travers. Hommes de terrain (un service 100 % masculin), les agents font preuve de polyvalence et les tâches ne manquent pas. Rencontre avec Frédéric LUFLADE, l’agent le plus ancien de l’équipe.
Frédéric LUFLADE
Agent des services techniques
Un vieux de la vieille
Après avoir travaillé aux services des ordures ménagères pendant quelques mois, il a intégré les services techniques de la « première » Communauté de Communes du Bazadais en 2008. A ce jour, c’est l’agent le plus ancien du service et il connaît bien le territoire.
Il faut imaginer que la collectivité de l’époque regroupait seulement 14 communes et gérait peu de compétences, dont la voirie.
Dans ces années-là, il y avait une équipe de 2 agents pour le fauchage et nous étions 2 pour la voirie.
Depuis ses débuts, il y a eu une fusion de communautés de communes et de nouvelles compétences, ce qui implique de nouveaux collègues et de nouvelles missions. Ces changements sont loin de le déranger. Goudronnage, curage, fauchage, entretien des espaces verts… c’est un touche-à-tout grâce aux divers permis et qualifications qu’il a obtenus.
Je préfère quand les tâches sont diversifiées et que les chantiers changent régulièrement, sinon je me lasserais !
Le goudronnage reste dans le Top 3 des missions de Frédéric, car les 435 km de voiries communautaires demandent beaucoup d’interventions.
Une équipe avant tout
Dans une équipe, il y a le râleur, le timide… et le blagueur ! Ce dernier rôle lui va comme un gant. Outre la sécurité de travailler au moins en binôme, Frédéric a à cœur de travailler dans une bonne ambiance.
Nous passons beaucoup de temps au travail avec les collègues, autant passer des moments agréables. Le travail ne sera que mieux fait.